Traverser I
2019, tirage argentique, 100 x 120 cm
Le travail à la chambre photographique permet d’exploiter avec une grande liberté la temporalité de la prise de vue. Le fourmillement de la végétation de la forêt de la Robertsau au mois de juin est ici amplifié et transformé par des jeux de réflexion et de mouvement à la surface d’un cours d’eau. Le regard suit les lignes marquées par les troncs et les branches pour se perdre dans les motifs mouvants des feuilles, passant sans marquer d’arrêt d’un côté et de l’autre du miroir de l’eau.